
De gauche à droite : Thomas Tirtiaux (cf. SOLEN), Pierre Picard (co encadrant de Romain) et Romain Bonabe de Rougé posant devant un micro cogénérateur.
Un mot sur ton parcours ?
En GCE, j’ai particulièrement apprécié la découverte de la simulation numérique dans différents projets. J’ai réalisé mon stage de 4ème année en recherche sur la trigénération appliquée aux data-centers à l’Université de Syracuse (USA). L’idée était de valider que c’était bien la voie dans laquelle poursuivre et ce fut le cas.
J’ai ensuite choisi un projet de fin d’étude (PFE) à Engie Lab CRIGEN sur la modélisation et l’expérimentation de chaudières à forte modulation de puissance pour mettre en évidence les gains de rendement énergétique saisonnier apportés. Le tuteur entreprise (Pierre Picard, ancien ENSAIS : ancêtre de l’INSA Strasbourg) avait à cette époque un pied dans le montage d’une entreprise qui est aussi un Institut de R&D pour la transition énergétique de la ville : Efficacity. Il m’a proposé d’y mener une thèse pour travailler à la modélisation des solutions de micro-cogénérations en vue de leur intégration optimale au sein des bâtiments. Le sujet m’intéressait et je me sentais prêt, j’ai tenté ma chance : c’est ainsi que j’ai démarré cette thèse en tant que doctorant salarié d’Efficacity et co-encadré par l’école des Mines de Paris.
Ton avis sur la formation en GCE à l’INSA Strasbourg avec 3 ans de recul maintenant?
Tes motivations pour faire une thèse?
La recherche me plaît car on peut prendre du recul pour identifier les lacunes et réaliser un travail de fond pour les combler, on a plus de temps pour relever la tête du guidon que dans un métier opérationnel. En revanche, j’ai toujours cherché à garder en ligne de mire l’objectif opérationnel de mes travaux car le but est qu’ils soient applicables à court ou moyen terme pour des bureaux d’études ou des industriels. La structure mi-publique (académique), mi-privée (industriel et BE) d’Efficacity et l’expérience des Mines dans la recherche « appliquée » étaient pour cela très motivantes au moment de m’engager dans la thèse.
Ton ressenti sur le déroulé de ta thèse notamment par rapport au métier d’ingénieur?
Dans le déroulement au quotidien il faut réussir à se poser des objectifs intermédiaires pour avancer sans vraiment de jalons imposés par une hiérarchie. Cela force à bien justifier, en premier lieu à soi-même, la démarche de la thèse. De plus, le suivi académique et présenter ses travaux à la communauté de chercheurs apportent de la rigueur pour bien énoncer les hypothèses et présenter ses résultats.
- de diversifier ses activités pour sortir du sujet de thèse sur lequel on travaille chaque jour,
- de préparer la suite en ayant un profil qui plaît mieux aux futurs employeurs industriels que les thèses académiques.
Tes conseils au futur doctorant INSA?
- on s’assure que la recherche nous plaît, cela évite des déconvenues plus tard,
- on présente un projet plus cohérent lors des entretiens d’admission,
- on en profite souvent pour acquérir des compétences (outils numériques, expérimentales, …) qui pourraient être utiles pendant la thèse.
Tes projets pro post thèse?
Je travaille aujourd’hui toujours à Efficacity, qui m’a très vite proposé durant la thèse de rester une fois celle-ci terminée. Aujourd’hui, je mets à profit mon expérience en simulation et ma connaissance des systèmes énergétiques pour des projets de simulation énergétiques dynamiques à l’échelle des quartiers (aménagement et rénovation urbaine). Je suis dans une activité mixte recherche & développement avec des applications concrètes auprès de territoires qui expérimentent les outils développés par Efficacity. A long terme, j’aimerais je pense retourner vers des activités très concrètes en mêlant agriculture et énergie.
1 commentaire
meftah nabil
bon jour
je suis un étudiant en première année doctorant en génie climatique
je prépare mon thèse de doctorat sur l’ efficacité énergétique des bâtiments et l ‘efficacité de réglementation thermique en Algérie et j’ai besoin d’aide de votre part (plan de travail )
merci