07
mai
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Portrait de diplômé

 

Diplômé de l’INSA Strasbourg en génie climatique et énergétique (GCE) en 2011, Thibaut Virot, 30 ans,  évolue comme ingénieur chef de projets dans les institutions internationales. Après le Conseil de l’Europe à Strasbourg, c’est au siège de l’ONU à Genève qu’il exerce. Rencontre.

 

Il a obtenu son premier poste au Conseil de l’Europe, juste après son diplôme en 2011. En tant que chef de projet chauffage ventilation climatisation, il était chargé de rédiger les cahiers des charges dans le cadre des appels d’offres et de suivre les chantiers. Son poste actuel à l’ONU s’inscrit dans cette continuité, mais il s’étend aujourd’hui à d’autres domaines techniques.

 

Gestion de projets et management

 

Rattaché au service des bâtiments et services techniques, un service support, il recueille les besoins de ses « clients », c’est-à-dire ceux des autres services (achats, conférences, traduction, transport, sécurité…) pour rédiger les cahiers des charges en matière de chauffage et ventilation, mais aussi électricité, mécanique, audiovisuel, réseaux et informatique… Il analyse les offres et aide à la sélection des prestataires, puis suit les chantiers. Il est par exemple coordinateur technique pour la rénovation d’une grande salle de conférence de 800 places, à l’interface entre l’architecte et les services. Le Palais des Nations est un bâtiment de 165 000 m2, ce n’est pas une mince affaire.

 

Gestion de projets et management sont son quotidien. Ce qui lui plaît est de parvenir à réaliser concrètement ce dont ses « clients » ont besoin et envie. Cela représente une sorte de défi qui le motive. « J’ai un grand respect du client et de sa satisfaction » dit-il. Bien-sûr, dans une organisation telle que l’ONU, les procédures et lourdeurs administratives représentent une certaine inertie à laquelle il faut s’adapter. 

 

Première promotion en alternance

 

Thibaut Virot fait partie de la première promotion de la filière GCE par alternance (FIP GCE), de 2008 à 2011. Avec un père chauffagiste, il était attiré par les énergies qu’il trouvait porteuses et diversifiées en termes d’emploi. Lycéen, il avait en tête l’INSA Strasbourg et sa spécialité GCE, pour leur renommée et leur proximité avec les entreprises. Et pour les atteindre, il a préfère l’IUT aux classes prépa. Major de son DUT en génie thermique et énergie à Belfort, il apprend par une annonce que Dalkia recherche un apprenti pour inaugurer la filière FIP GCE. « J’ai sauté sur l’occasion, c’était une chance incroyable » raconte-t-il. Suivre la formation qu’il désirait par alternance était le moyen pour lui d’avoir un pied dans l’entreprise, d’être autonome financièrement et d’acquérir plus de maturité.

 

Pendant trois ans chez Dalkia, il assistait les ingénieurs dans l’étude des projets d’installation de réseaux de chauffage urbain, pour répondre aux appels d’offre. Avec l’alternance, il faisait facilement le lien entre les besoins et réalité de la profession et les études. A l’INSA Strasbourg, il se souvient de cours, d’enseignants et d’intervenants « de très grande qualité », d’un enseignement tourné vers l’appliqué et les cas concrets, et d’un accès aux nombreux bancs d’essai de la plateforme Climatherm.

 

Reçu au concours, il est aujourd’hui fonctionnaire international et continuera d’évoluer dans les institutions internationales, peut-être plus tard à l’étranger. Le management lui plaît et il aimerait, à moyen terme, prendre la direction d’un service technique.

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